Recherche des substances bioactives à partir des plantes : Utilisation pour la lutte biologique et comme additifs alimentaires

Par:MARIEM SOMRANI

________________________________________________________________________


L'auteur

MARIEM SOMRANI
DIPLOME NATIONAL D'INGENIEUR (2014 Tunisie)
Mail:mariouma19081989@hotmail.com

Le directeur de thèse

HAJER DEBBABI
M.CONF ENSEIGNEMENT SUPERIEUR AGRICOLE à INSTITUT NATIONAL AGRONOMIQUE DE TUNIS
Structure de recherche:
Mail:debbabih@gmail.com

Objectif

Ce travail de thèse s’intéresse à l’utilisation de molécules bioactives naturelles pour des applications agronomiques et agroalimentaires. Il comporte trois volets. Le premier volet consistera à isoler ces différentes substances, à partir des plantes : Rubus ulmifolius, Eucalyptus camaldulensis et Euphorbia helioscopia sur la base de leurs activités biologiques (antioxydantes, antibactériennes et antifongiques) Ainsi, ces substances isolées seront purifiées par le biais de la Chromatographie classique, FPLC et HPLC afin de les identifier et caractériser. Le second volet sera dédié à une utilisation de ces substances dans la lutte contre les biofilms microbiens. Les biofilms en industries agroalimentaires, notamment des jus de fruits, peuvent être à l’origine de l’encrassement des machines et du matériel, et causer alors une altération de la qualité des produits transformés. Des études ont mis en évidence que ces biofilms résultent d’une agrégation bactérienne, notamment de Salmonella .. Dans ce travail les substances isolées et purifiées seront testées in vitro contre des biofilms de Salmonella . Un essai à l’échelle pilote sera également réalisé. Enfin un troisième volet sera consacré à l’application de ces molécules, afin d'évaluer leurs utilisations possibles dans des applications agronomiques et en particulier dans la lutte biologique. Le modèle choisi sera Erwinia amylovora. Ce microorganisme infecte la famille des rosacées et en particulier le poirier, causant de lourdes pertes de production. A notre connaissance, cette infection est apparue en Tunisie pour la première fois en 2012 à Mornag. Deux approches seront utilisées : in vitro et sous serres.