Contribution à l'étude de la transmission du Grapevine fanleaf virus, principal népovirus associé à la maladie du court-noué de la vigne, en Tunisie.

Par:BESMA SAMAALI

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L'auteur

BESMA SAMAALI
DIPLOME NATIONAL DE MASTERE (2012 INSTITUT NATIONAL AGRONOMIQUE DE TUNISIE)
Mail:besma.mrabetsamaali@gmail.com

Le directeur de thèse

SADREDDINE MOKHTAR KALLEL
PROFESSEUR D'ENSEIGNEMENT SUP AGRICOLE à INSTITUT NATIONAL AGRONOMIQUE DE TUNIS
Structure de recherche:LR14AGRO02
Mail:kallel.sadreddine@gmail.com

Objectif

Dans ce projet de thèse, nous nous sommes intéressés à l’étude de la transmission du Grapevine fanleaf virus (GFLV) par Xipinema italiae et par pollen et également à l'étude de la double interaction Vigne-GFLV et Vigne-Xiphinema. Les résultats préliminaires de l’étude de l’interaction entre la vigne et le GFLV, montrent sur la base des symptômes visuels, que la maladie du court-noué est largement répandue dans les vignobles économiquement importants situés au nord de la Tunisie et que le GFLV est présent dans les vignobles prospectés avec une prévalence moyenne de l’ordre de 36%. Par comparaison aux séquences nucléotidiques des isolats étrangers, les isolats tunisiens du GFLV sont proches des isolats étrangers principalement de l'isolat français F13 pour une homologie dépassant les 93%. Par contre à l’échelle nationale une variabilité génétique inter-régionale et intra-régionale dépassant les 15% a été enregistrée. Quant à l’étude de l’interaction Vigne-Xiphinema, les résultats montrent que tous les vignobles situés au nord de la Tunisie sont infestés par au moins une espèce du genre Xiphinema. X. italiae était l’espèce la plus prédominante dans toutes les parcelles prospectées avec une prévalence d'infestation de l’ordre de 70%. Une étude phylogénétique a montré que les séquences nucléotidiques des populations tunisiennes de X. index ont présenté une forte homologie (99%) avec celles françaises, italiennes et espagnoles. Par contre les populations tunisiennes de X. italiae ont présenté une forte variabilité génétique dépassant les 12% par rapport à celles Françaises et Espagnoles. L’étude de la transmission du GFLV par X. italiae a apporté des résultats importants en ce qui concerne la spécificité de l'interaction entre le GFLV et X. italiae. Nous avons trouvé l'existence d'une interaction entre le GFLV et X. italiae identique à celle classiquement connue entre le GF